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Une fois de plus, le personnel de l’État a été la cible de la droite au Grand Conseil valaisan. Un postulat de l’UDC a été rejeté avec succès par 69 voix contre 45. Le lobbying de la FMEP et de ses associations professionnelles affiliées a fonctionné. Hormis une forte volonté de l’UDC de soutenir ce postulat, celui-ci a également été plébiscité par le PDC du Haut-Valais et une partie du PLR.

Le postulat réclamait la suppression sans substitution de l’article 26 de l’ordonnance concernant le traitement des employés de l’État du Valais. Cet article prévoit que les employés d’État sont autorisés, sur demande, à réduire leur activité au cours des cinq ans précédant l’âge ordinaire de la retraite jusqu’à un maximum de 20% par rapport au taux d’occupation moyen des cinq dernières années.

L’État prend à sa charge le versement de la totalité des cotisations de prévoyance professionnelle (parts employeur et employé) afférentes à la part d’activité réduite, permettant de maintenir le traitement assuré à son niveau antérieur.

La FMEP maintient sa revendication pour la mise en œuvre d’une stratégie globale des ressources humaines basée sur trois piliers: le système salarial, les conditions de travail et la Caisse de prévoyance. Les attaques contre le personnel de l’État et la politique du rapiéçage venant du Grand Conseil sont contre-productives et porteront préjudice à moyen terme à la population valaisanne ainsi qu’à l’économie. La politique du personnel doit relever pleinement de la compétence et de la responsabilité du Conseil d’État.